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L'électricité et la route arrivent dans les zones les plus enclavées du Haut-Atlas marocain. Sur une période de huit ans, le film suit le long processus d'électrification de la montagne et témoigne des bouleversements que l'arrivée de la " modernité " engendre au sein du mode de vie pastorale. Ce documentaire est un voyage sur le fil, à la rencontre des habitants, de leur humanité et de leur poésie.
Une région reculée de l'atlas marocain où l'on commence à installer l'électricité. Au dessus de la vallée de Wab Zaza, Lahcen et Fadma vivent d'élevage et de petite agriculture. Un vent de modernité souffle désormais sur le Moyen Atlas : l'électricité arrive, et elle coûte cher. Lahcen aimerait partir en ville pour gagner assez d'argent. Mais Fadma refuse. Pourquoi n'irait-il pas travailler sur les chantiers d'électrification de la montagne ? De cette façon, il pourrait rester sur le plateau et y gagner sa vie. Lahcen part en quête de travail sur le plateau de Tassamert. Au gré des rencontres, il découvre que l'électricité ne freine pas l'exode. Tandis que la ligne électrique progresse vers le coeur de la montagne, ses habitants suivent le trajet inverse pour migrer vers les villes.
Un film de Ivan Boccara
Maroc, 2017, Film documentaire, 1h33 minutes
Catégorie : Film documentaire
Durée : 93 minutes
Année : 2017
Auteur et réalisateur : Ivan Boccara
Montage : Ariane Mellet
PASTORALES ÉLECTRIQUES a été soutenu par l'aide à l'écriture du Centre National du Cinéma en France.
Il a bénéficié de l'aide au développement du CNC et de la Procirep.
Il est coproduit par Lardux Films et Les films comme ça
Film soutenu par la chaîne 2M au Maroc et la chaîne locale TVM en France.
Le film a également bénéficié d'une aide à la finition du Fonds Image de la Francophonie (OIF).
www.bretagne-et-diversite.net/fr/portraits-realisateurs/ivan-boccara/
Olivier Barlet sur Tënk :
"Ce qui réjouit dans le regard d'Ivan Boccara, c'est le respect des êtres. Il serait facile de vendre au spectateur des scènes de fascination pour le progrès. Il nous montre au contraire des gens parfaitement conscients, qui prévoient et calculent, qui mesurent aussi la lutte à venir pour préserver ce qu'ils ont construit d'essentiel dans les relations qu'ils ont entre eux. Ce n'est pas le progrès qui détermine leur aliénation et orchestre une perte, mais l'inégalité. Ce peuple des montagnes doit se débrouiller par lui-même pour améliorer sa vie et retenir ses enfants. Boccara n'est pas un cinéaste sûr de son coup face à la naïveté du sauvage, cette hiérarchie détestable qui sacre l'ethnocentrisme du regard. Motivé par son origine commune, son œil écoute : il prend le temps, se place à la juste distance, attentif, sans intrusion. Une leçon de cinéma."
L'électricité et la route arrivent dans les zones les plus enclavées du Haut-Atlas marocain. Sur une période de huit ans, le film suit le long processus d'électrification de la montagne et témoigne des bouleversements que l'arrivée de la " modernité " engendre au sein du mode de vie pastorale. Ce documentaire est un voyage sur le fil, à la rencontre des habitants, de leur humanité et de leur poésie.
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