Entre drame, chaos, guerre et désordre, après un survol du désastre ou disons de "l'envers" d'un Univers au bord du naufrage, l'auteur braille secours en vain.
De Bagdad où "le jour se costume en rouge" à sa Guinée natale s'enlisant dans la misère en passant par Gaza, dans un style où mot et rythme dansent, le jeune poète se fait défenseur de ces êtres "angoissés du ciel".
Les "séditions" quotidiennes mènent à "l'errance", ces gens devenus avec le "vent de malheur" qui souffle des "êtres de nulle part".
L'auteur pour finir tend la main à l'"aube des satins" et promet de se venger le jour que "les insectes du mal payeront et périront".