L’avenir de la civilisation musulmane est tributaire de la situation qu’elle offrira à la femme, c’est-à-dire à la
moitié de la communauté en son sein. Si elle l’enterre vivante de nouveau, par divers moyens physiques ou moraux, cela conduira inéluctablement à un suicide
civilisationnel et une nouvelle déchéance alors que nous ne sommes pas encore totalement sortis de la décadence et du sous-développement. Ce livre arrive à point nommé pour alimenter un
besoin exacerbé, chez les Tunisiens, de réflexion et de débat sur le thème du lien entre l’engagement citoyen et
la pratique religieuse ou, tout au moins, l’attachement à l’expérience de la foi musulmane.