Avec les coopératives :
Zem-Staaba de Po
Garage Tous Unis de Ouagadougou,
Cotrapal de Bobo-Dioulasso
Tafliste de Ouagadougou
Montage : Catherine Galodé
Images : Denys Piningre
Son : Issa Traoré
Production :
Sophie Salbot (ATHÉNAÏSE) & VOI Sénart
Avec le soutien du Centre National de la Cinématographie
Avec la participation du Ministère de l'Emploi et de la Solidarité et du Secrétariat d'État à l'Économie Solidaire ; de l'Union des Coopératives Industrielles et Artisanales du Burkina-Faso ; du Ministère de l'Agriculture et des Ressources Animales (Ouagadougou), de l'Union Régionale des Scop Île-de-France et l'Union Régionale des Scop Rhône-Alpes ; d'Escoop ; (Paris), et des coopératives et associations : ERB (Senailly), Garage Union Scop (Paris), Longitudes (Nancy), Nuances du Sud (Toulouse), SNBR (Ste. Savine).
Présentation du film
Tourné au Burkina-Faso en 2002, AFRICASCOP aborde la question d'une économie basée sur le principe coopératif (partage de la décision sur le mode "une personne = une voix" et répartition équitable des revenus) dans un des pays les plus pauvres du monde.
La parole est donnée aux membres de trois coopératives ayant des activités de production et de services installées dans plusieurs villes du pays, Ouagadougou la capitale, Po au sud et Bobo-Dioulasso à l'ouest.
Face aux ravages causés par la politique des Institutions financières internationales, qui ouvre la porte aux investisseurs étrangers, pousse à la privatisation des services publics et fait la promotion de cultures exportables aux dépens d'une agriculture vivrière, les coopératives représentent une alternative fragile mais rationnelle, qui remet la personne humaine au centre de l'économie.
Leur émergence repose sur les traditions de solidarité, qui de tous temps ont favorisé le regroupement, principalement des femmes, pour venir soutenir leurs proches dans les moments difficiles de la vie.
Cette même solidarité peut, et le film en témoigne, favoriser la création d'activités économiques, souvent de survie.
Activités artisanale (tissage, couture dans la coopérative Zem-Staaba de Po), de transformation (production de jus et de fruits séchés dans la coopérative Cotrapal à Bobo-Dioulasso) ou de service (Garage Tous Unis à Ouagadougou), autant de pistes pour tenter de résorber le chômage et mener des politiques d'insertion.
Pour autant, dans le contexte de ce pays, ne bénéficiant d'aucun soutien de la part de l'Etat, ces entreprises solidaires - il en existe 65 dans le pays - sont soumises à de telles conditions que leur activité est en permanence menacée : insolvabilité du marché local, difficultés pour aller à la rencontre d'acheteurs étrangers, irrégularité de la production…
Pour tenter de résoudre ces problèmes, et dans le cadre d'échanges avec des coopérateurs étrangers, notamment français, a été créée une Union des Coopératives Industrielles et Artisanales du Burkina-Faso : deux personnes, un bureau, un ordinateur, un téléphone et une voiture. Cet organisme remplit plusieurs missions : favoriser les contacts avec d'éventuels clients européens, organiser des rencontres et des débats entre ses adhérents, proposer des formations théoriques et techniques, entretenir des échanges avec d'autres coopératives dans les pays voisins ou plus éloignés.
Le film donne la parole aux acteurs de ces entreprises, sur les lieux mêmes de leurs activités.
Il tente de montrer que, malgré les difficultés, la solidarité peut générer une forme d'économie qui n'enrichit pas les investisseurs fortunés, mais permet à celles et ceux qui en ont fait le choix d'apporter des réponses à leur problème de survie.
Et si l'économie, sous cette forme, engendrait à son tour de la solidarité ?
Pierre Guiard-Schmid
Denys Piningre
Utilisation
Ce film est un support qui permet d'introduire des débats sur différents sujets, selon vos centres d'intérêt et ceux de votre public :
une approche de la vie économique en Afrique subsaharienne,
les relations Nord-Sud,
l'économie solidaire,
le développement durable,
le commerce équitable,
la question de la dette et des institutions financières internationales,
l'entreprise coopérative…
Vous pourrez soit organiser des séances dans une salle de cinéma (associatif, municipal…) équipée d'un vidéo projecteur et d'un magnétoscope lecteur de standard Beta SP, soit dans des salles de réunions équipées d'un téléviseur de grande taille relié à un magnétoscope lecteur VHS Pal.
Veuillez vous assurer des bonnes conditions de la projection (image et son), notamment en faisant des essais avant l'arrivée des spectateurs, pour le respect de ces derniers et du travail des techniciens et auteurs.
Conditions de vente, location ou prêt
Pour des projections en salle de cinéma, il vous sera envoyé une copie du film en format Beta SP. Le coût de la location est, par séance, de 150 €, auquel s'ajoutent les frais d'envoi et de retour par Colissimo.
Pour des projections sur téléviseur dans des salles de réunion, il vous sera adressé une copie au format VHS Pal. Dans ce cas, la cassette vous sera vendue au prix de 25 €, auquel s'ajoutent les frais d'envoi.
Pour des projections militantes, dans le cadre d'associations ou groupes ne disposant pas de financement, il pourra vous être prêté une cassette VHS Pal, les frais d'envoi et de retour restant à votre charge.
Pierre Guiard-Schmid ou Denys Piningre vous proposent de venir animer le débat si vous le souhaitez.
Dans ce cas, nous vous demandons la prise en charge des frais de déplacement, au départ de Dijon (pour Pierre) ou de Paris (pour Denys).
Vous pouvez également acquérir des cassettes pour les revendre à votre profit lors des projections-débats. Nous vous les proposons par 5 (à 15 € la cassette) ou par 10 (à 13,5 € la cassette), plus frais de port.
Contacts :
Denys PININGRE
06 75 60 86 88
dype@wanadoo.fr
Pierre GUIARD-SCHMID
03 80 92 00 77
pierre.guiard-schmid@wanadoo.fr
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